C’est un manuel de « sociopédagogie » qui n’est pas structuré à partir de théories mais, annoncent les auteurs, « fabriqué à partir de terrains, de connaissances, de compétences différents et d’un désir de partager ce qui s’y est élaboré ou éclairé. Désir aussi de diffuser ce qui nous semble porteur pour de nouvelles fabrications d’apprentissages et de sens, par d’autres sur leurs terrains ».
Les auteurs : Jacques Cornet, sociologue, professeur de sciences humaines. Noëlle De Smet, enseignante de français et « étude du milieu » dans le secondaire. Tous deux engagés dans des actions de formations continue d’enseignants, en Belgique.
Noëlle De Smet est membre du laboratoire de Bruxelles “Maître passe-désir : la place du sujet à l’école”. On reconnaît, dans les récits d’expérience contenus dans ce livre, la qualité de présence, l’usage fulgurant de la langue, l’attention aux détails de la vie quotidienne qu’elle a déployés dans son combat “au front des classes”[1]
Le livre est découpé en six chapitres organisés autour de « faires » : du désir, de la dignité, du sens, de l’autorité, du savoir (voir le sommaire ci-dessous). Au préalable, dans le premier chapitre, l’enseignant est invité à « se défaire » de ses savoirs pré-construits, préjugés et a priori en tous genres.
Entre praxis et politique, ce manuel définit les principes d’une formation d’enseignant « passe-désir » avec un souci de rigueur qui se laisse constamment trouer par le singulier, l’inclassable, l’irrégulier, le contingent, et inclut des “pans de vie” foisonnants de trouvailles, bricolages et inventions.
Les auteurs : Jacques Cornet, sociologue, professeur de sciences humaines. Noëlle De Smet, enseignante de français et « étude du milieu » dans le secondaire. Tous deux engagés dans des actions de formations continue d’enseignants, en Belgique.
Noëlle De Smet est membre du laboratoire de Bruxelles “Maître passe-désir : la place du sujet à l’école”. On reconnaît, dans les récits d’expérience contenus dans ce livre, la qualité de présence, l’usage fulgurant de la langue, l’attention aux détails de la vie quotidienne qu’elle a déployés dans son combat “au front des classes”[1]
Le livre est découpé en six chapitres organisés autour de « faires » : du désir, de la dignité, du sens, de l’autorité, du savoir (voir le sommaire ci-dessous). Au préalable, dans le premier chapitre, l’enseignant est invité à « se défaire » de ses savoirs pré-construits, préjugés et a priori en tous genres.
Entre praxis et politique, ce manuel définit les principes d’une formation d’enseignant « passe-désir » avec un souci de rigueur qui se laisse constamment trouer par le singulier, l’inclassable, l’irrégulier, le contingent, et inclut des “pans de vie” foisonnants de trouvailles, bricolages et inventions.
Cf. Noëlle De Smet, Au front des classes – Face à la classe, aux côtés des élèves, dans les luttes sociales, publication CGé, dans la collection : « l’école au quotidien » – Deuxième édition augmentée par Noëlle De Smet aux Éditions Couleur Livres, 2009.
Voir aussi dans Vacarme, n° 49, le bel article de N. De Smet intitulé « Irrégulière comme une chance » (en ligne : http://www.vacarme.org/article1824.html ).